Hall de la machine agricole et ruche pédagogique
D’après notes et commentaires de Jean Pierre Houssel
L’abri de la machine agricole a été créé à l’initiative de Jean Pierre Houssel.
Il est situé dans le jardin botanique à proximité de la Halle Fermière. Comme elle, il s’inspire des constructions anciennes, il allie des murs de pierres trouvées dans des coulées, un toit en lauze et une charpente en bois. Il a bénéficié d’une subvention importante de l’Union Européenne et a été inauguré le 7 août 2004.

La vocation de cet abri est de présenter des machines agricoles représentatives de l’évolution de l’agriculture paysanne du plateau et de mettre en évidence la période de transition entre l’agriculture traditionnelle et sa motorisation.
L’agriculture paysanne traditionnelle s’est d’abord transformée vers 1850, fondée sur le travail manuel symbolisé par la bêche, la faux, le râteau et la traction animale avec l’araire, elle évolue avec le brabant ou charrue à avant-train, le brabant double ou charrue tourne-oreille à double corps de travail etc…
L’abri de la machine agricole a été créé à l’initiative de Jean Pierre Houssel.
Il est situé dans le jardin botanique à proximité de la Halle Fermière. Comme elle, il s’inspire des constructions anciennes, il allie des murs de pierres trouvées dans des coulées, un toit en lauze et une charpente en bois. Il a bénéficié d’une subvention importante de l’Union Européenne et a été inauguré le 7 août 2004.

La vocation de cet abri est de présenter des machines agricoles représentatives de l’évolution de l’agriculture paysanne du plateau et de mettre en évidence la période de transition entre l’agriculture traditionnelle et sa motorisation.
L’agriculture paysanne traditionnelle s’est d’abord transformée vers 1850, fondée sur le travail manuel symbolisé par la bêche, la faux, le râteau et la traction animale avec l’araire, elle évolue avec le brabant ou charrue à avant-train, le brabant double ou charrue tourne-oreille à double corps de travail etc…


C’est ensuite une période de transition avec l’avènement des machines tractées destinées à la récolte du foin telles que la faucheuse, la râteleuse et la faneuse en remplacement de la faux, du râteau et de la fourche. Les moissonneuses pour la moisson sont rares, car on se spécialise dans l’élevage laitier. Les garagistes en relation avec les représentants des marques et les forgerons pour adapter le matériel jouent un rôle important dans la diffusion.
Puis c’est l’avènement de la motorisation. Elle exige des machines nouvelles. C’est d’abord l’utilisation de machines à vapeur, puis à moteur à gasoil. C’est le début d’une agriculture basée sur la productivité.
Sur le plateau la motorisation est tardive. On peut situer l’apparition des machines tractées par les animaux aux alentours des années 1950, le tracteur au début des années 1960.
Pourquoi ces changements aussi tardifs ?
Ils sont liés à l’évolution de la taille des exploitations de 4 à 6 hectares dans les années 1930 à 15 hectares dans les années 1960. Il faut alors gagner du temps dans l’exécution des tâches et diminuer leur pénibilité.
L’abri de la machine agricole, grâce à des dons, possède des exemples de ces évolutions.
Depuis peu il a été installé contre cet abri une ruche éducative permettant de visualiser le travail des abeilles en toute sécurité, leur entrée dans la ruche se faisant en hauteur.
Crédit photos Armand DEBARD